Primevère officinale

Primula veris (=Primula officinalis)

Identification rapide

> Fleurs jaunes avec taches orangées

> Feuilles ridées, velues, blanchâtres en dessous

> Fleurs en grappe penchée sur le côté

> Tige sans feuille

> Prairies sèches, pelouses, bois clairs, sols calcaires

Élements clefs Identification
Milieux

Prairies sèches, pelouses, bois clairs, talus, sols calcaires de préférence

Fréquence

Assez commun à assez rare

Herbacé / ligneux

Herbacé

Taille

de 10 à 30 cm.

Port / Tige

Tige dressée, sans feuilles, portant une grappe de fleurs, penchée sur le côté et parfois tombante (les fleurs semblent alors regarder vers le sol).

Feuilles

Feuilles toutes basales. Ovales, ridées, velues, blanchâtres en dessous.

Fleurs

Fleurs jaune foncé, de 6 à 12 mm de diamètre avec 5 taches orangées à l’intérieur (une tache sur chaque pétale).
Calice à 5 dents se terminant par un angle obtu. Velu. En forme de vase, ne touchant pas les pétales.

Graines

Nombreuses, contenues dans une capsule (fruit)

Fruits

Capsule

Racine

Rhizome

Pilosité générale

Plante velue

Divers

Mellifère

Odeur

Fleurs odorantes

Cycle et floraison

Floraison d’avril à mai

Distribution

Europe, Asie occidentale

Statut

Aucun statut de protection connu

Ecologie

http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-53277-ecologie

Élements clefs Identification
Nom scientifique Primula veris (=Primula officinalis) L. 1753
Famille Primulacées (Primulaceae)
Noms vernaculaires

Brérelle, Coqueluchon, Coucou, Herbe à la paralysie, Herbe de saint Paul, Primerolle, Primevère de printemps, Printanière, Primevère vraie

Etymologie

Primula: toute première, en latin.
veris: du printemps, en latin.
C’est une des premières plantes à fleurir au printemps.

Classification

Voir la classification APGIII

Élements clefs Identification
Appréciation générale

Les fleurs, légèrement sucrées, décorent agréablement les plats. La racine a une odeur anisée, assez intéressante, à utiliser avec parcimonie.

Mise en garde

Certaines personnes sensibles peuvent avoir des réactions cutanées (allergies) lors de la récolte des primevères. Cela a surtout été remarqué avec des primevères cultivées. Par précaution, les personnes sensibles mettront des gants pour la récolter.

Dans de nombreuses régions, les primevères sauvages sont beaucoup moins abondantes qu’autrefois. Etre particulièrement attentif à ne pas nuire à sa population lors de la récolte.

Parties utilisées
Fleurs

Sont consommées crues ou utilisées pour parfumer crèmes et desserts.

Racines

goût anisé, à récolter avec parcimonie (en fonction de l’abondance de la plante à l’endroit de la récolte).

Confusions possibles
Primevère élevée (Primula elatior)

Même usage mais moins odorante. Pas de taches oranges sur les pétales. Calice à dents aigües, se resserrant vers les pétales, contrairement à la primevère officinale dont le calice a des dents obtuses et ne se rapproche pas des pétales.

Récolte:

Fleurs: l’idéal est de récolter uniquement la corolle (les pétales) (et non le calice)
Racines: récolte du rhizome en l’automne ou à la fin de l’hiver

Dans de nombreuses régions, les primevères sauvages sont beaucoup moins abondantes qu’autrefois. Etre particulièrement attentif à ne pas nuire à sa population lors de la récolte.

Conservation:

Les fleurs peuvent être séchées.
Les racines sont lavées, fendues en longueur et séchées également.

Les fleurs contiennent des saponosides (2%) et des flavonoïdes (3%).

La racine contient de 3 à 12% de saponosides, utilisés en pharmacie.

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Fiche validée par : |
Dernière validation le 16 avril 2015
  1. nakaora says:

    En Gaume, elles sont présentes en très grande quantité le long des routes et chemins mais aussi en tapis s’étalant sur plusieurs ares dans certaines prairies de fauche non amandées.
    Je les récolte et en fait d’excellentes tisanes au goût subtile de miel et d’abricot. J’ajoute parfois quelques brins d’aspérule séchée à ces tisanes : une tuerie

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