Chénopode blanc

Chenopodium album

Identification rapide

> Revers des feuilles farineux

> Minuscules fleurs sans pétales, en épi

> Feuilles en forme de « patte d’oie »

> Terrains vagues, bord de chemins, jardins

Élements clefs Identification
Milieux

Terrains vagues, pied des murs, sables rudéralisés, bord des chemins, cultures, jardins,…

Fréquence

Commun

Herbacé / ligneux

herbacée

Taille

15 à 150 cm

Port / Tige

Tige érigée, souvent rameuse, striée de bandes blanches dans la longueur.
Souvent rougeâtre à la base des feuilles.

Feuilles

Toutes les feuilles sont alternes, vertes foncé dessus et farineuses au dessous.
Feuilles inférieures et moyennes ressemblant à une patte d’oie, dentées, lancéolées ou en losange, pointues au sommet.
Feuilles supérieures plus petites, lancéolées, plus longues que larges et souvent entières.

Fleurs

Minuscules fleurs vertes sans pétales, en épi.

Graines

Petite graine sphérique noire et brillante, d’environ 1 mm de diamètre.

Saveur

proche de l’épinard

Cycle et floraison

Floraison de juillet à octobre.

Distribution

Europe et presque tout le globe.

Statut

Aucun statut de protection connu

Ecologie

http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-16741-ecologie

Élements clefs Identification
Nom scientifique Chenopodium album L.
Famille Chénopodiacées (Chenopodiaceae)
Noms vernaculaires

ansérine blanche, poule grasse, drageline, senousse, blé-blanc, herbe aux vendangeurs, dame (en Champagne), chou gras (au Québec)

Etymologie

Chenopodium: patte d’oie en grec. En référence à la forme palmée des feuilles.
album: blanc, en latin

Classification

Voir la classification APGIII

Élements clefs Identification
Appréciation générale

Très bon ‘légume’ sauvage à la saveur proche de l’épinard, dont il est d’ailleurs l’ancêtre. Son goût est cependant plus fort.

Graines très nutritives rappelant à cet égard le quinoa, appartenant d’ailleurs avec l’épinard et le chénopode à la même famille des chénopodiacées.

Mise en garde

Le chénopode blanc, tout comme l’épinard, contient de l’acide oxalique. De manière générale, il ne faut donc pas en abuser. Sa consommation est déconseillée aux personnes qui présentent des problèmes au niveau des reins (calculs rénaux), du foie et des articulations (arthrite, …).

Les graines contiennent des saponines, irritantes pour l’organisme à forte dose. Cuire les graines à l’eau permet de les évacuer.

Le chénopode est une plante qui accumule fortement les nitrates. Pour la récolte, il n’est pas toujours évident de trouver cette plante en abondance dans des zones sauvages préservées de la pollution.

Parties utilisées
Feuilles

Consommées crues en salade, mais surtout préférées en légume cuit, tel l’épinard : tarte salée, lasagne, potée, potage, cuit à la vapeur, …

Graines

Une fois cuites à l’eau, les graines sont intégrées dans du porridge, des sauces ou dans une farine pour préparer des galettes ou du pain.

Confusions possibles
Autres chénopodes et arroches (Attriplex spp.)

aucun danger puisque toutes ces plantes peuvent être consommées comme le chénopode blanc

le datura (Datura stramomium)

Très toxique. Aucun risque de confusion en présence des fleurs: grandes fleurs blanches. Tige portant les feuilles de manière symétrique (feuilles opposées), ce qui n’est pas le cas du chénopode.

Récolte:

Récolte d’avril à septembre

Conservation:

Les feuilles: peuvent être congelées ou séchées sans traitement préalable
Les graines bien sèches conservent dans un endroit sec.

Riche en acide oxalique

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Fiche validée par : |
Dernière validation le 16 avril 2015
  1. moonpalaze@hotmail.com says:

    J’ai lacto-fermenté (même recette que pour la choucroute) du chenopode et c’est vraiment délicieux ! Le petit goût acidulé ressort bien. C’est tellement bon que je le mange comme ça, sans le cuire.

    Je me demandais : est-ce que la fermentation supprimerait, diminuerait ou transformerait les acides oxaliques ? Qqun a une réponse ???

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