- Goût
- Difficulté
- Préparation
- 20 minutes
- Auteur
- Cuisine sauvage
Identification rapide
Élements clefs | Identification |
---|---|
Milieux |
Terrains vagues, pied des murs, sables rudéralisés, bord des chemins, cultures, jardins,… |
Fréquence |
Commun |
Herbacé / ligneux |
herbacée |
Taille |
15 à 150 cm |
Port / Tige |
Tige érigée, souvent rameuse, striée de bandes blanches dans la longueur. |
Feuilles |
Toutes les feuilles sont alternes, vertes foncé dessus et farineuses au dessous. |
Fleurs |
Minuscules fleurs vertes sans pétales, en épi. |
Graines |
Petite graine sphérique noire et brillante, d’environ 1 mm de diamètre. |
Saveur |
proche de l’épinard |
Cycle et floraison |
Floraison de juillet à octobre. |
Distribution |
Europe et presque tout le globe. |
Statut |
Aucun statut de protection connu |
Ecologie |
Élements clefs | Identification |
---|---|
Nom scientifique | Chenopodium album L. |
Famille | Chénopodiacées (Chenopodiaceae) |
Noms vernaculaires |
ansérine blanche, poule grasse, drageline, senousse, blé-blanc, herbe aux vendangeurs, dame (en Champagne), chou gras (au Québec) |
Etymologie |
Chenopodium: patte d’oie en grec. En référence à la forme palmée des feuilles. |
Classification |
Élements clefs | Identification |
---|---|
Appréciation générale |
Très bon ‘légume’ sauvage à la saveur proche de l’épinard, dont il est d’ailleurs l’ancêtre. Son goût est cependant plus fort. Graines très nutritives rappelant à cet égard le quinoa, appartenant d’ailleurs avec l’épinard et le chénopode à la même famille des chénopodiacées. |
Mise en garde |
Le chénopode blanc, tout comme l’épinard, contient de l’acide oxalique. De manière générale, il ne faut donc pas en abuser. Sa consommation est déconseillée aux personnes qui présentent des problèmes au niveau des reins (calculs rénaux), du foie et des articulations (arthrite, …). Les graines contiennent des saponines, irritantes pour l’organisme à forte dose. Cuire les graines à l’eau permet de les évacuer. Le chénopode est une plante qui accumule fortement les nitrates. Pour la récolte, il n’est pas toujours évident de trouver cette plante en abondance dans des zones sauvages préservées de la pollution. |
Parties utilisées | |
Feuilles | Consommées crues en salade, mais surtout préférées en légume cuit, tel l’épinard : tarte salée, lasagne, potée, potage, cuit à la vapeur, … |
Graines | Une fois cuites à l’eau, les graines sont intégrées dans du porridge, des sauces ou dans une farine pour préparer des galettes ou du pain. |
Confusions possibles | |
Autres chénopodes et arroches (Attriplex spp.) | aucun danger puisque toutes ces plantes peuvent être consommées comme le chénopode blanc |
le datura (Datura stramomium) | Très toxique. Aucun risque de confusion en présence des fleurs: grandes fleurs blanches. Tige portant les feuilles de manière symétrique (feuilles opposées), ce qui n’est pas le cas du chénopode. |
Récolte:
Récolte d’avril à septembre
Conservation:
Les feuilles: peuvent être congelées ou séchées sans traitement préalable
Les graines bien sèches conservent dans un endroit sec.
Riche en acide oxalique
Laisser un commentaire
Vous devez enregistrer et vous connecter pour rédiger un commentaire.
J’ai lacto-fermenté (même recette que pour la choucroute) du chenopode et c’est vraiment délicieux ! Le petit goût acidulé ressort bien. C’est tellement bon que je le mange comme ça, sans le cuire.
Je me demandais : est-ce que la fermentation supprimerait, diminuerait ou transformerait les acides oxaliques ? Qqun a une réponse ???