- Goût
- Difficulté
- Auteur
- Cuisine sauvage
Identification rapide
Élements clefs | Identification |
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Milieux |
Prairies humides, mégaphorbiaies, forêts humides sur sols acides |
Fréquence |
Assez commun |
Herbacé / ligneux |
Plante herbacée |
Taille |
De 1 à 2 mètres |
Port / Tige |
Plante dressée de grande taille à tige glauque lavée de violet, presque glabre, creuse et striée |
Feuilles |
Feuilles bi à tripennées à folioles ovales et dentées. Odeur aromatique forte. Pétiole creux et élargi en gaine à la base |
Fleurs |
Inflorescence : une ombelle bombée et composée d’ombellules. Fleur à cinq pétales égaux, de 20 à 40 par ombelle. Pas de présence d’un ensemble de bractées (= un involucre) à la base de l’ombelle |
Graines |
Une graine par fruit |
Fruits |
Deux akènes accolés, ailés sur le pourtour et comprimés |
Racine |
Pivotante, développée et aromatique |
Pilosité générale |
Plante quasi sans poils. |
Cycle et floraison |
Bisannuelle à vivace. Floraison de juillet à octobre |
Distribution |
Répandue surtout dans les régions aux sols acides |
Statut |
Aucun statut de protection connu |
Ecologie |
Élements clefs | Identification |
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Nom scientifique | Angelica sylvestris Linné 1753 |
Famille | Apiacées (Apiaceae) |
Noms vernaculaires |
Angélique sauvage, Herbe aux anges, Herbe à la fièvre, Herbe du St-Esprit |
Etymologie |
« Angelica » : du latin « angelus », ange, donc venant du séjour des anges « sylvestris » : qui vit dans les milieux boisés |
Classification |
Élements clefs | Identification |
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Appréciation générale |
Selon ses parties, l’angélique peut devenir épice, aromate ou légume. Son odeur est très typée. L’angélique, très aromatique dans toutes ses parties, est à la fois douce, épicée et légèrement amère. L’angélique sylvestre est plus amère que sa cousine cultivée, l’archangélique (Angelica archangelica), espèce septentrionale et encore parfois cultivée, qui fut très utilisée pour préparer une confiserie bien connue: les bâtons confits d’angélique. |
Mise en garde |
L’Angélique contient des furocoumarines photosensibilisantes. Un simple contact avec la plante fraîche suivi d’une exposition au soleil peut dans certains cas provoquer des dermites. Mieux vaut utiliser des gants pour la cueillir, a fortiori par temps ensoleillé! |
Parties utilisées | |
Pétioles et tiges | Parties de la plante les plus utilisées. Elles sont confites au sucre pour servir à diverses préparations (confitures, chutney, pâtisseries,…). On en fabrique des liqueurs et apéritifs. Les plus jeunes tiges, une fois pelées et coupées en morceaux, sont parfois ajoutées crues aux salades, ou encore cuites comme des asperges |
Feuilles | Jeunes, sont ajoutées crues aux salades ou en petite quantité aux soupes, voire à des légumes plus fades pour en rehausser le goût |
Graines | Elles constituent une épice intéressante au goût piquant aussi bien utilisées pour les plats sucrés (biscuits) que les plats salés |
Racines | Peuvent être utilisées pour fabriquer une liqueur digestive ou apéritive (selon la préparation) au goût très typé |
Confusions possibles | |
Berce commune (Heracleum sphondylium) | Feuilles de forme variable mais toujours velues comme la tige |
Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) | Plante naturalisée, de grande taille à tige tachée de rouge. Présence de grandes bractées à la base des ombelles |
Panais commun (Pastinaca sativa) | Apprécie des biotopes secs. Feuilles poilues, surtout en-dessous. Fleurs jaune verdâtre |
Podagraire (Aegopodium podagraria) | Ses feuilles caulinaires à 3 lobes et sa souche rampante permettent distinguer la podagraire de l’angélique |
Contient une huile essentielle
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