Bien que l’hiver approche, certains d’entre-vous trouveront peut-être encore dans leur potager ou dans leur serre du chénopode blanc (Chenopodium album).
Cette plante méconnue y est trop souvent considérée comme une ‘mauvaise herbe’ que les jardiniers s’empressent d’arracher.
À tort ! Le chénopode est un cousin du quinoa et de l’épinard, que l’on peut utiliser comme tel en cuisine.
Pour le reconnaître repérez sa tige rougeâtre striée de veines dans la longueur, souvent rameuse (= ramifiée).
Les feuilles sont assez caractéristiques et valent à la plante son nom qui signifie ‘patte d’oie’, du grec chena (oie) et podi (pied).
Petit truc de terrain : elles sont souvent recouvertes d’un ‘sable’ sur leur face inférieure, observable au toucher.
Cette plante pionnière à haute valeur alimentaire affectionne les terres retournées des chantiers ou des potagers riches en nitrate.
On se concentrera sur les feuilles pour un usage en cuisine, de préférence cuites à l’eau.
En guise d’apéritif, testez cette recette de gougères au chénopode !
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Photo : Wikipédia
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