Voici les informations obtenues concernant la cueillette des plantes sauvages comestibles au Canada:

Puisque la gestion des forêts, étant une ressource naturelle, est principalement légiférée par les provinces et territoires, les responsabilités sous la juridiction fédérale sont plutôt limitées. Ces dernières sont tout particulièrement concentrées sur les territoires sous la juridiction fédérale contenant des règlements spécifiques sur la cueillette et sur les espèces gérées sous la Loi sur les espèces en péril.

 

Premièrement, pour ce qui est des territoires sous la juridiction fédérale contenant des spécificités sur la cueillette, les trois principaux sont :

–          Parcs Canada (environ 315 000 km²)

–          Réserves nationales de faunes (environ 10 000 km²)

–          Refuges d’oiseaux migrateurs (environ 115 000 km²)

 

La cueillette est interdite dans les parcs gérés par Parcs Canada ainsi que dans le Parc de Gatineau géré par la Commission de la Capitale Nationale. Pour ce qui est des réserves nationales de faune et des refuges d’oiseaux migrateurs, il y a de nombreuses exceptions sur les sites et il y a des spécificités sur chaque site, pour avoir les détails, je vous invite à consulter le site web du programme des aires protégées d’Environnement Canada (https://www.ec.gc.ca/ap-pa/) afin d’obtenir des détails plus approfondis, car il y a des sites où un permis est nécessaire, d’autres où il n’y a aucune interdiction de cueillette et d’autres où il est tout simplement interdit d’entrer.

 

Deuxièmement, pour ce qui est de l’application de la Loi sur les espèces en péril (LEP), afin d’assurer la protection des espèces en péril, la Loi contient des interdictions générales qui font en sorte que les activités suivantes sont une infraction : tuer, harceler, capturer, prendre, posséder, collectionner, acheter, vendre, échanger ou nuire à un individu d’une espèce sauvage disparue du pays, en voie de disparition ou menacée inscrite à l’annexe 1. La LEP interdit également d’endommager ou de détruire la résidence d’un ou de plusieurs individus d’une espèce sauvage inscrite à l’annexe 1 de la LEP comme espèce en voie de disparition, menacée ou disparue du pays (si un programme de rétablissement a recommandé la réintroduction de cette espèce au pays). A noter que les espèces protégées par la LEP incluent des espèces végétales.  Vous pouvez consulter l’annexe 1 et avoir plus de détails au sujet de la LEP en consultant le site web du Registre public des espèces en péril (http://www.registrelep-sararegistry.gc.ca/).

 

Pour plus d’informations: David Boivin – Tel: (819) 938-3905 – david.boivin@canada.ca