Valériane officinale

Valeriana repens (= V. officinalis subsp. repens)

Identification rapide

> Tige sillonnée et haute

> Fleurs blanches-rosées groupées

> Odeur « d’urine » au froissement, appréciée des chats

> Feuilles composées, à 13 segments maximum

Élements clefs Identification
Milieux

Cette valériane apprécie les endroits en général bien ensoleillés sur sols riches, mégaphorbiaies, bords des eaux, ripisylves.

Fréquence

Cette forme (ou sous-espèce) de la valériane officinale est assez commune dans les plaines d’Europe occidentale, rare à inexistante dans les montagnes et vers l’est ou dans la région méditerranéenne

Herbacé / ligneux

Plante herbacée

Taille

Jusque 2,5 mètres

Port / Tige

Tige dressée, creuse et sillonnée à rameaux florifères opposés et disposés harmonieusement

Feuilles

Feuilles opposées, composées de 7 à 13 folioles nettement dentées et sessiles. Foliole terminale trilobée

Fleurs

Fleurs odorantes regroupées en un ensemble de cymes.
Corolles blanches ou roses et formées d’un tube muni d’une protubérance à la base et terminé par 5 lobes

Graines

Une par fruit

Fruits

Un akène lisse à aigrette

Racine

Souche à rhizome vertical, vert-jaune, couvert de nombreuses racines épaisses

Pilosité générale

Base de la tige et feuilles poilues.

Divers

La valériane officinale semble exercer une attirance irrésistible sur les chats

Cycle et floraison

Plante vivace dont les fleurs s’épanouissent de juin à septembre

Distribution

Cette sous-espèce se rencontre essentiellement en Europe occidentale et en-dessous de 800 mètres d’altitude

Statut

Aucun statut de protection pour cette sous-espèce. Néanmoins, la valériane des collines (Valeriana officinalis sous-espèce tenuifolia (= V. wallrothii)) est protégée, par exemple en Wallonie (Belgique)

Ecologie

http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-70600-ecologie

Élements clefs Identification
Nom scientifique Valeriana repens (= V. officinalis subsp. repens) Host 1872
Famille Caprifoliacées (Caprifoliaceae)
Noms vernaculaires

Guérit-tout, Herbe à la femme battue, Herbe aux chats, Herbe aux coupures, Herbe aux meurtris

Etymologie

« Valeriana » dérive du latin « valere », se porter bien ou  viendrait du nom propre latin « Valeria », une province de Pannonie (Hongrie et une partie de la Croatie actuelles).

« repens » car la plante possède des rhizomes rampants

Classification

Voir la classification APGIII

Élements clefs Identification
Appréciation générale

Les racines sont utilisées pour des raisons médicales et vu la toxicité à doses élevées, il est préférable de l’employer avec modération ou mieux, sous prescription médicale

Mise en garde

Les fleurs sont parfois proposées à la consommation, par exemple pour décorer des salades. Leur consommation n’est cependant pas autorisée dans certains pays. A éviter

Les racines s’utiliseront en tisane après avoir été séchées, car le séchage dégrade les valepotriates qui sont mutagènes

Confusions possibles
Avec des ombellifères (Apiaceae)

Les valérianes ressemblent à des plantes appartenant à la famille des ombellifères. Cependant, leurs inflorescence présentent une corymbe et non une ombelle.

Lilas d'Espagne (Centrathus ruber)

Les centranthes ont les feuilles caulinaires entières et embrassant la tige

C’est en automne que les racines sont déterrées

Les racines contiennent une huile essentielle, des sesquiterpènes (acides valereniques) et des flavonoïdes

Source principale d'information :
Fiche validée par : |
Dernière validation le 14 avril 2015

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Tisane à la valériane

Goût
Difficulté
Préparation
2 minutes
Auteur
Cuisine sauvage