Identification rapide
Élements clefs | Identification |
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Milieux |
Espèce appréciant les sols bien drainés et cultivée comme d’autres représentants du genre pour l’ornement ou la fixation des sols (sur les terrils par exemple), Robinia pseudoacacia se naturalise dans les milieux suivants: friches, voies ferrées, parcs, terrils, forêts rudérales,… |
Fréquence |
Se naturalise de plus en plus dans toutes les régions jusqu’à 1500 mètres d’altitude; devient invasif par endroits |
Herbacé / ligneux |
Plante ligneuse |
Taille |
Cet arbre peut grandir jusqu’à 25 mètres |
Port / Tige |
Tiges droites à écorce d’abord lisse puis plus âgée, épaisse et profondément crevassée et avec le houppier dégagé aux branches étalées. Présence de grosses épines sur les rameaux, le tronc et surtout les rejets. |
Feuilles |
Feuilles alternes et imparipennées avec de 3 à 20 paires de folioles ovales, glabres, entières et pétiolulées. Les stipules sont remplacées par des épines |
Fleurs |
Fleurs blanches odorantes, alignées en longues grappes pendantes longuement pédonculées et démarrant de l’aisselle des feuilles. A la base de la fleur, le calice, plutôt rouge et en forme de clochette, possède cinq dents à son sommet |
Graines |
Quelques graines sombres par « haricot » |
Fruits |
Typique des légumineuses, la gousse, fruit allongé s’ouvrant en deux valves, est chez le robinier, longue d’environ 7 cm, glabre et aplatie. Les graines sont sur un rang |
Racine |
La particularité des racines du robinier est qu’elles contiennent des nodosités, comme toutes les légumineuses, formées de bactéries capables de capter directement l’azote atmosphérique et donc, d’enrichir naturellement les sols. Le robinier est une essence drageonnante, produisant de ce fait, de nombreux rejets aériens depuis les racines, lui permettant de rapidement se propager dans un site |
Pilosité générale |
Plante glabre dans toutes ses parties |
Divers |
C’est peut-être pour ses qualités mécaniques, le meilleur bois de feuillu. Néanmoins, sa capacité de capter l’azote atmosphérique engendre une banalisation de la flore qui vient en sous-bois du robinier. Espèce très mellifère |
Cycle et floraison |
Cet arbre a une floraison tardive, de mi-mai à juillet |
Distribution |
Originaire de l’Amérique du Nord, planté et naturalisé depuis longtemps dans toute l’Europe, jusque dans l’étage montagnard |
Statut |
Aucun statut de protection connu en Europe, pour cette plante au caractère invasif avéré |
Ecologie |
Élements clefs | Identification |
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Nom scientifique | Robinia pseudoacacia L. 1753 |
Famille | Fabacées (Fabaceae) |
Noms vernaculaires |
Acacia, Carouge |
Etymologie |
« Robinia » est dédié au jardinier Robin Jean qui au 16ème siècle, fut le premier, avec un certain Vespasien, à cultiver le faux-acacia en Europe. L’épithète « pseudoacacia » rappelle que les robiniers sont des légumineuses proches du genre Acacia |
Classification |
Élements clefs | Identification |
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Appréciation générale |
Ses fleurs cuites sont d’une saveur délicate et printanière. Les autres parties de la plante sont déconseillées à la consommation si ce n’est les graines (ou même les jeunes gousses, encore vertes) mais dans ce cas, bien cuites |
Mise en garde |
Consommer les fleurs avec modération. Un abus peut provoquer des vomissements. Pour les graines, la consommation crue de celles-ci peut entraîner des problèmes d’hémolyse |
Parties utilisées | |
Fleurs | Elles peuvent être préparées en beignets ou cuites à l’eau comme des petits pois. Infusées, elles constituent une délicieuse tisane |
Graines | Bien cuites |
Confusions possibles | |
Cytises (Laburnum anagyroides et L. alpinum) | Très toxiques, ces espèces, indigènes en Europe méridionale, sont parfois plantées dans les parcs et jardins. Les inflorescences sont jaunes (et non blanches) comme la plupart des Laburnum |
Les fleurs se récoltent durant une courte période, surtout en juin
Les fleurs contiennent des flavonoïdes, de l’asparagine et sont riches en nectar
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