Identification rapide
Élements clefs | Identification |
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Milieux |
Dans des endroits nitrophiles, secs et bien ensoleillés : murs, bords de chemin, décombres, friches |
Fréquence |
En Europe, rare à très rare sur ses marges Nord-Ouest et atlantiques, de plus en plus commune en descendant vers le Sud ou se dirigeant vers l’Est |
Herbacé / ligneux |
Plante herbacée vivace |
Taille |
Plante basse de maximum 80 cm, souvent moins |
Port / Tige |
La pariétaire diffuse a des tiges couchées, puis rapidement ascendantes. Ses tiges sont nombreuses, rameuses, à section circulaire à un peu quadrangulaire. Cette espèce forme donc des touffes fournies (au contraire d’une espèce voisine, P. officinalis, plus grande, qui forme des colonies avec de tiges uniques et distantes) |
Feuilles |
Feuilles d’environ 3 cm de long, alternes, de forme ovale à parfois plus orbiculaire, à long acumen au sommet et poilues. Les stipules sont absentes |
Fleurs |
Les fleurs sont regroupées en glomérules situés à l’aisselle de feuilles allongées. Chaque glomérule accueille des fleurs de 3 types : unisexuées, mâles ou femelles et bisexuées. Une fleur est composée de 4 tépales entourés de bractées libres entre elle |
Graines |
Une par fruit |
Fruits |
Un akène sombre de moins de 2 mm de long |
Racine |
Traçante |
Pilosité générale |
Les pariétaires sont des plantes poilues (mais non urticantes) partout |
Divers |
Espèce allergisante |
Cycle et floraison |
Cette vivace fleurit en été de juin à septembre comme sa cousine des urticacées, l’ortie dioïque, et parfois plus tard dans les régions chaudes |
Distribution |
Plante thermophile qui atteint sa limite septentrionale en Belgique et occidentale dans les départements atlantiques de la France, régions-limites où elle est rare. Son aire de répartition s’étend donc surtout vers le sud et le centre de l’Europe se prolongeant jusqu’en Asie sud-occidentale |
Statut |
Aucun statut de protection connu |
Ecologie |
Élements clefs | Identification |
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Nom scientifique | Parietaria judaica Linné 1756 |
Famille | Urticacées (Urticaceae) |
Noms vernaculaires |
Casse-pierre, Herbe des murailles, Herbe de Notre-Dame, Perce-muraille, |
Etymologie |
« Parietaria » vient du latin « paries » signifiant mur, paroi |
Classification |
Élements clefs | Identification |
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Appréciation générale |
Moins connu et moins abondante que l’ortie, la pariétaire peut s’utiliser de la même façon. Ortie et pariétaire font d’ailleurs partie de la même famille botanique |
Parties utilisées | |
Feuilles | Peuvent se manger crues (jeunes) ou cuites, à l’instar de l’Ortie |
Confusions possibles | |
Pariétaire officinale (Parietaria officinalis) | Espèce semblable à la pariétaire diffuse mais plus grande, moins ramifiée et plus dispersée |
Les jeunes feuilles seront récoltées préférentiellement car plus âgées, elles deviennent coriaces
La pariétaire peut être très rare à certains endroits comme dans le nord de l’Europe. Ne récolter que dans les populations florissantes
Les feuilles contiennent des mucilages, des protéines, de la silice et du calcium
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