Alliaire officinale

Alliaria petiolata

Identification rapide

> Lieux ombragés et frais

> Fine odeur d’ail

> 4 pétales blancs en croix

> Feuilles caulinaires et basales différentes

> Floraison d’avril à mai

Élements clefs Identification
Milieux

Haies, talus frais, bois et lisières, fossés. Affectionne les sols riches en nitrates et plutôt ombragés.

Fréquence

Commune et souvent en petites colonies

Herbacé / ligneux

Herbacé

Taille

20 à 80cm

Port / Tige

Tige dressée, robuste, glabre, peu rameuse, cylindrique, disparaissant à la fin de l’été. Base rougeâtre et légèrement velue.

Feuilles

Simples, alternes, pétiolées, cordiformes, grossièrement dentées.

Feuilles basales grandes avec un long pétiole. Forme et dents arrondies
Feuilles caulinaires devenant de plus en plus petites, triangulaires et pointues à mesure qu’elles montent sur la tige, ce qui est caractéristique.

Fleurs

Petites et éphémères, groupées au sommet de la tige. 4 pétales blancs disposés en croix,

Graines

Oblongues-cylindriques, fortement striées en long, brunâtres ou grisâtres, disposées sur 1 rang dans une silique

Fruits

Siliques cylindriques de 3 à 5cm, raides et anguleuses

Racine

Racine principale assez développée

Pilosité générale

Presque glabre

Divers

Mellifère

Odeur

Une fine odeur d’ail se dégage au froissement

Saveur

Amertume, léger piquant et saveur d’ail

Cycle et floraison

Bisannuelle / Floraison brève, survenant la seconde année

Distribution

Europe, Asie occidentale et Afrique du Nord

Statut

Aucun statut de protection connu

Ecologie

http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-2913-ecologie

Élements clefs Identification
Nom scientifique Alliaria petiolata (M.Bieb.) Cavara & Grande 1913
Famille Brassicacées - Anciennement: Crucifères (Brassicaceae - Anciennement: Cruciferae)
Noms vernaculaires

Alliaire officinale / Herbe à ail

Etymologie

Alliaria: dérivé de allium: ail, en latin, qui lui-même vient de all: brûlant, en celtique.
petiolata: pétiolé, en latin.

Classification

Voir la classification APG III

Élements clefs Identification
Appréciation générale

Excellente comestible crue au fin goût d’ail, accompagné d’un léger piquant et d’une amertume (qui en limite l’usage, mais que l’on peut casser avec un peu de jus de citron)

Parties utilisées
Feuilles

Se consomment jeunes et crues. Cuites, elles dégagent une amertume prononcée désagréable et leur goût d’ail disparaît.

Fleurs

Crues, décorent joliment assiettes ou salades en apportant leur fin goût d’ail

Graines

Légèrement piquantes, elles sont utilisées comme celles de la moutarde

Racines

Peuvent être consommées crues et râpées comme substitut de raifort

Confusions possibles
Remarque générale

Lorsque la tige n’est pas encore développée et que les feuilles sont petites et en tapis, il est possible de les confondre avec celles du Lierre terrestre (Glechoma hederacea), de la Benoite urbaine (Geum urbanum), de la campanule (Campanula trachelium) ou encore de l’adénostyle à feuilles d’alliaire (Adenostyles alliariae) Sur la tige, tant que les fleurs ne sont pas présentes, une confusion est possible avec l’ortie ou certains lamiers. C’est la fine odeur d’ail et la variabilité des feuilles qui permettra de faire la distinction.

Récolte:

Les grandes feuilles basales arrondies (qui auraient le goût d’ail le plus prononcé) se récoltent presque en tout saison mais sont plus coriaces et amères. Au printemps, les jeunes feuilles et fleurs récoltées au sommet de la tige sont les plus tendres.

Conservation:

Le séchage des feuilles ne convient pas car il fait disparaître l’odeur d’ail.

 

Contient des vitamines A et C et une huile grasse dans les graines

Source principale d'information :
Fiche validée par : |
Dernière validation le 15 avril 2015

Laisser un commentaire