Aménagement du « Jardin comestible »

Nous aménageons à Namur (Belgique) un centre de formation à la cuisine des plantes sauvages à côté duquel se trouve un jardin de 15 ares, actuellement à l’abandon.

D’ici à l’été 2018, ce jardin sera transformé et aménagé pour devenir un véritable « Jardin comestible » dans lequel seront plantées une large variété de plantes sauvages comestibles que les visiteurs du centre pourront découvrir lors de leurs ateliers cuisine ou lors d’animations.

 

Ce jardin ouvert au public accueillera des espèces ligneuses et herbacées, une mare, des sentiers de découverte, des panneaux didactiques… et présentera les plantes sauvages comestibles indigènes.

S’y trouveront, en guise d’exemple et de manière non exhaustive: Reine des prés, consoude, aspérule, épiaire, néflier, églantier, ail des ours, plantains, chénopode, egopode, cardamines, genévrier, prunellier, cornouiller, épine-vinette, benoite, lierre terrestre, pimprenelle, tanaisie, achillée, mélilot… et des dizaines d’autres.

A ce jour, l’essentiel des aménagements reste à faire. Nous recherchons un stagiaire passionné par la thématique et le projet pour prendre en charge (avec notre accompagnement) les missions suivantes:

Imaginer et concevoir: C’est le moment de faire travailler son imagination et de laisser son empreinte à jamais dans notre jardin! Il faut finaliser les plans d’aménagement, c’est-à-dire: définir l’emplacement de la mare et la dessiner, définir et créer des milieux (zones d’ombre, ensoleillement, zone humide, zone de fauche, pierrier, talus…), choisir les espèces comestibles qui y seront plantées, dessiner les sentiers qui parcourront ces zones, songer à l’emplacement de bacs, au relief, aux plantes qui seront plantées en façade… C’est aussi le moment d’aller voir ailleurs ce qui se fait pour s’inspirer de bonnes idées.

Faire faire: les gros aménagements (nivellements, creusements, pose de conduites, abattages, élagages…) seront réalisés par des professionnels. Il faut toutefois pouvoir les accompagner et suivre le chantier, s’assurer de la bonne coordination des travaux. Il faudra également sélectionner une entreprise (demande de devis et sélection) pour les travaux de moyenne importance (pose des sentiers, graviers, plantation d’arbres…) et là encore coordonner le bon déroulement des travaux.

Faire soi-même: Tout ne sera pas fini pour autant et la touche finale sera à apporter: préparer la terre et semer les plantes herbacées, planter quelques fruitiers, tailler les existants, aménager les abords de la mare, créer la zone de compost, le poulailler…

Faire comprendre: ce jardin s’accompagnera de panneaux didactiques, qui ne pourront être conçus qu’une fois que les plans d’aménagement (les vôtres donc) seront finalisés. On espère que vous savez écrire sans faute!

Faire savoir: une fois le jardin aménagé, nous l’inaugurerons avec l’ensemble des partenaires privés, avec les politiques et avec la presse. Plantes comestibles de rigueur sur les petits fours! Envie d’organiser une petite fête pour la fin de votre stage et de retrouver votre tête dans tous les journaux?

Faire perdurer: la pérennité du jardin doit faire partie intégrante de toutes les réflexions, dès la conception. Des partenariats sont donc à nouer avec des structures locales (comités de quartier, écoles d’horticulture…) pour que ce lieu demeure entretenu, vivant et public.

 

En bref, nous offrons un stage de choix, unique et à responsabilités. Une immersion au sein d’un projet associatif dynamique, enthousiaste et passionnant. Une découverte assurée de l’univers des plantes sauvages comestibles. L’occasion de créer un univers à votre image. Un stage où on ne vous demandera pas de faire des photocopies ni le café. Un stage que vous passerez autant devant un ordinateur que sur le terrain.

On recherche: la perle rare qui sait se servir d’un ordi mais aussi d’une pelle ou d’une pioche, qui est créatif, sociable, autonome, qui a de l’orthographe, qui a une vision, qui comprend ce que veut dire ‘ancrer un projet localement’, qui veut apprendre et qui sait expliquer, qui veut passer du temps dehors et dedans.

La connaissance des plantes sauvages comestibles n’est pas indispensable (on est là pour vous aider) mais est bien entendu un plus. Un véhicule n’est pas nécessaire mais est un plus. Etre du coin n’est pas indispensable mais est un plus. Une formule d’hébergement sur place peut être proposée.

Début de stage possible dès à présent. Tant que cette page est en ligne, c’est que nous n’avons pas encore trouvé la perle ou qu’il y a place pour un stagiaire de plus.

Comme ce stage relève autant de la coordination que du travail de terrain, il est ouvert à tout type de profil. Selon le candidat sélectionné et ses compétences, l’accent sera mis sur la coordination ou sur le terrain.

Tenté de rejoindre l’aventure? Envoyez-nous candidature et CV à info -@- cuisinesauvage.org