Identification rapide
| Élements clefs | Identification |
|---|---|
| Milieux |
Bords des chemins, haies, friches, cultures sarclées, coupes forestières, sur des sols riches et dans des endroits moyennement ombragés |
| Fréquence |
Commun |
| Herbacé / ligneux |
Plante herbacée |
| Taille |
Espèce pouvant atteindre 1,50 mètres |
| Port / Tige |
Tiges minces, dressées et formant de grosses touffes |
| Feuilles |
Feuilles alternes, poilues et dentées présentant un dimorphisme entre les feuilles basales et du bas de la tige qui sont lobées avec un grand lobe terminal et les supérieures qui sont lancéolées et sessiles et deviennent de plus en plus petites vers le sommet |
| Fleurs |
En nombreux capitules d’environ 1,5 cm de diamètre formés de fleurs jaune pâle, toutes ligulées et situés au sommet de pédoncules grêles. Un involucre (= ensemble de bractées) glabre et campanulé entoure chaque capitule |
| Graines |
Une par fruit |
| Fruits |
Un akène strié, nu au sommet et dépourvu d’aigrette |
| Racine |
Petites racines grêles et nombreuses, caractéristiques d’une plante annuelle |
| Pilosité générale |
Si les feuilles sont toujours poilues, les tiges ainsi que les bractées de l’involucre peuvent être pubescentes ou plus rarement glabres |
| Divers |
Une sous-espèce de distribution orientale (« intermedia ») se naturalise de plus en plus en Europe occidentale. Elle est plus vigoureuse dans toutes ses parties et possède des fleurs jaune d’or |
| Cycle et floraison |
Plante annuelle dont les fleurs s’épanouissent dès le mois de mai jusqu’au premières gelées |
| Distribution |
Europe, Asie occidentale, Afrique du Nord. Plus dispersée dans le Midi |
| Statut |
Aucun statut de protection connu |
| Ecologie |
| Élements clefs | Identification |
|---|---|
| Nom scientifique | Lapsana communis subsp. communis Linné 1753 |
| Famille | Astéracées (Asteraceae) |
| Noms vernaculaires |
Grasse géline, Gregeline, Herbe aux mamelles, Poule grasse, lapsane |
| Etymologie |
Le nom de genre proviendrait du grec « lapadzô » signifiant je purge L’épithète « communis » montre que la lampsane est une plante fort commune en de nombreux endroits |
| Classification |
| Élements clefs | Identification |
|---|---|
| Appréciation générale |
La lampsane pousse en abondance au bord des chemins. La saveur de ses jeunes feuilles en rosette fait penser à celle des feuilles de pissenlit ou de nombreuses autres espèces de composées. On les ajoutera volontiers aux salades |
| Parties utilisées | |
| Feuilles | Jeunes, les feuilles sont consommées crues. Plus âgées, elles sont consommée sen légume et bouillies dans une ou deux eaux pour en éliminer l’amertume |
| Confusions possibles | |
| Phénope des murailles (Mycelis muralis) | Feuilles glabres et vert foncé. Amertume élevée |
| Laiteron divers (Sonchus sp.) | Feuilles à latex abondant et piquantes âgées |
| Senéçons (Senecio sp.) | En rosette, les feuilles de beaucoup d’espèces de senéçon, genre toxique, peuvent ressembler à celles de la lampsane mais elles n’ont pas cette forme générale caractéristique c’est-à-dire, avec le grand lobe terminale suivi de lobes distants se réduisant progressivement |
| Autres Composée (Asteraceae) | La famille des composées pose des problèmes d’identification pour de nombreuses espèces avant la floraison (cfr ci-dessus) |
Récolter les jeunes feuilles, principalement au printemps
La plante contient des flavonoïdes, des acides caféoyl-quinique et des lactones sesquiterpéniques
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