Identification rapide
| Élements clefs | Identification |
|---|---|
| Milieux |
Dans son aire d’indigénat, cette espèce, à tendance pionnière, occupe, de l’étage montagnard au subalpin, les versants ensoleillés, les forêts claires dans des endroits à faible humidité atmosphérique et bien exposés et sur des sols pauvres |
| Fréquence |
Plantée et rarement subspontanée. Dans son aire d’origine, cette essence est assez commune |
| Apparence générale |
Apparence caractéristique en automne lorsque le feuillage (les aiguilles) jaunit avant de tomber en hiver. |
| Herbacé / ligneux |
Plante ligneuse |
| Taille |
Conifère de taille moyenne pouvant atteindre 40 mètres |
| Port / Tige |
Tronc droit et élancé à écorce grise s’épaississant et se crevassant avec l’âge. Cet arbre présente une forme générale conique, des branches étalées à pendantes et une allure plus légère et dégagée que les autres conifères sylvicoles |
| Feuilles |
Chez les conifères, les feuilles se nomment des aiguilles. Chez le mélèze, elles sont caduques en fin d’automne, molles, vert clair et pour la plupart, groupées par 10 à 30 sur les rameaux |
| Fleurs |
En chatons unisexués. Les mâles sont petits, de couleur verdâtre et pendants. Les femelles sont ovoïdes, rouges et dressés. |
| Graines |
Les graines, munies chacune d’une aile membraneuse, sont nues dans le cône et se situent par deux à la face supérieure d’une bractée cachée par une écaille |
| Fruits |
Il n’existe pas de vrais fruits chez les conifères, l’ovaire n’existant pas. Communément appelé pomme de pin, le cône est chez le mélèze, ovoïde et recouvert d’écailles appliquées |
| Racine |
Arbre à enracinement assez superficiel |
| Pilosité générale |
Le mélèze d’Europe est glabre. Si les rameaux présentent, en tout cas jeunes, une pilosité pruineuse, il s’agit alors d’autres cultivars de Larix |
| Divers |
Le bois de mélèze est imputrescible. il est un des bois les plus durs et les plus résistants |
| Cycle et floraison |
Arbre dont les cônes s’épanouissent en avril |
| Distribution |
Plante essentiellement montagnarde, ne se rencontrant à l’état sauvage qu’en Europe, que dans deux massifs montagneux : les Alpes et les Carpathes. Elle y occupe une fourchette d’altitude s’étalant de 700 à 2200 mètres |
| Statut |
Aucun statut de protection connu |
| Ecologie |
| Élements clefs | Identification |
|---|---|
| Nom scientifique | Larix decidua Mill. 1768 |
| Famille | Pinacées (Pinaceae) |
| Noms vernaculaires |
Avète, Chêne des montagnes, Seigneur des montagnes |
| Etymologie |
Il existe plusieurs propositions quant à l’origine étymologique du nom « Larix » : de « »Larignum », lieu dans les Alpes de « lar », nom celtique signifiant gras (résine abondante chez le mélèze) ou encore du nom en grec du mélèze L’épithète « decidua » rappelle que ce gymnosperme (= arbre à ovule nue) a un feuillage caduque |
| Classification |
| Élements clefs | Identification |
|---|---|
| Mise en garde |
Ne pas confondre avec l’if, gymnosperme très toxique |
| Parties utilisées | |
| Jeunes aiguilles | Utilisées finement ciselées pour agrémenter les plats ou boissons de leur saveur résineuse et aromatique |
| Confusions possibles | |
| If (Taxus baccata) | Les aiguilles sont sombres et luisantes. Au froissement, elles ne dégagent pas cette odeur de citron. Lorsuqu’il présente ses « cônes » charnus rouges, l’if devient alors très reconnaissable |
Le mélèze est un conifère de nos régions qui perd ses aiguilles en hiver; la récolte se fera donc après débourrement (avril)
Les aiguilles contiennent une huile essentielle riche pinène et contenant également du limonène tout comme le citron
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