Identification rapide
| Élements clefs | Identification |
|---|---|
| Milieux |
Aulnaies-frênaies alluviales, rives des cours d’eau, mégaphorbiaies, haies, sur des sols eutrophes |
| Fréquence |
Assez commun |
| Herbacé / ligneux |
Plante herbacée lianeuse |
| Taille |
Atteint 6 mètres de hauteur |
| Port / Tige |
Entrelac de tiges sarmenteuses et volubiles, s’enroulant autour du support et restant visibles l’hiver |
| Feuilles |
Les feuilles sont opposées, palmatiséquées (c-à-d. ressemblant à une patte de canard) et lobées avec des dents aiguës sur tout le pourtour. Celles près des inflorescences sont plutôt entières-triangulaires. Le pétiole dépasse plusieurs cm de long et les deux stipules à sa base sont persistants |
| Fleurs |
La plante est dioïque. Les plants mâles portent des panicules lâches de fleurs à 5 tépales verts, les femelles portent des cônes pendants, ovoïdes, très odorants dans lesquels les fleurs, groupées par deux, sont entourées par des tépales formant une cupule elle-même protégée par une bractée ovale |
| Graines |
Une par fruit |
| Fruits |
Un akène ovoïde, parsemé de glandes jaunes odorantes et caché par la bractée persistante également glanduleuse |
| Racine |
Grosse racine charnue d’où démarrent, au printemps, les nombreuses nouvelles tiges |
| Pilosité générale |
Toute la plante est parsemée de glandes odorantes jaunes dispersées sur les organes végétatifs et plus denses dans les inflorescences. Les tiges sont aussi couvertes d’une pilosité rugueuse |
| Cycle et floraison |
Plante vivace fleurissant de juillet à septembre |
| Distribution |
Assez commune partout en Europe mais plus rare dans les régions montagneuses et là où les sols sont acides (par exemple, Bretagne, Ardennes). Se rencontre également en Asie tempérée ainsi qu’en Afrique boréale. Cultivé dans certaines régions (NO de la Flandre par exemple) |
| Statut |
Aucun statut de protection connu |
| Ecologie |
| Élements clefs | Identification |
|---|---|
| Nom scientifique | Humulus lupulus Linné 1753 |
| Famille | Cannabacées (Cannabaceae) |
| Noms vernaculaires |
Bois du diable, Couleuvrée septentrionale, Lupulin, Salsepareille indigène, Vigne du Nord |
| Etymologie |
« Humulus « pourrait dériver du nom commun et au départ, latin, humus; en effet, le houblon apprécie les sols bien fourni en matières minérales. Ou alors, du germain ancien « humel » désignant l’espèce. L’épithète « lupulus », petit loup, trouverait son explication dans la capacité qu’a cette liane d’étouffer les autres… |
| Classification |
| Élements clefs | Identification |
|---|---|
| Appréciation générale |
Seules les plantes femelles et leurs cônes sont intéressantes. Ces « cônes » de houblon sont amers et très aromatiques. Leur usage principal est connu de tous : ils parfument la bière ! |
| Mise en garde |
La consommation excessive des cônes femelles du houblon peut provoquer des problèmes nerveux. Ils renferment des principes oestrogéniques (ex. anaphrodisiaque pour l’homme et aphrodisiaque pour la femme) |
| Parties utilisées | |
| Cônes femelles | lls aromatisent la bière. Autrefois, en Amérique du Nord, on en préparait un levain pour faire du pain, le sourdough. Les cônes, frais ou séchés, peuvent être utilisés en tisane, surtout dans un but thérapeutique (troubles de la ménopause, …) |
| Confusions possibles | |
| Vignes vierges (Parthenocissus inserta et P. quinquefolia) | Ces lianes, de plus en plus naturalisées et envahissantes dans les ripisylves par exemple, se distinguent du houblon par les fruits charnus noirâtres et les tiges pourvues de vrilles ramifiés |
Les cônes se récoltent fin de l’été juste avant qu’ils ne soient ouverts.
Séchage : les cônes peuvent être séchés et conservés quelques mois seulement
Ces cônes contiennent une résine jaune et odorante nommée lupuline,une huile essentielle, des flavonoïdes prénylés (phytooestrogènes). Les cônes sont sédatifs et antibactériens; ils contiennent des principes amers et une huile essentielle.
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