Angélique sylvestre

Angelica sylvestris

Identification rapide

> Tige pouvant atteindre 2 mètres

> Feuilles composées à folioles dentées

> Inflorescence en ombelles blanches

> Fruit : un akène ailé

> Taches mauves aux ramifications

Élements clefs Identification
Milieux

Prairies humides, mégaphorbiaies, forêts humides sur sols acides

Fréquence

Assez commun

Herbacé / ligneux

Plante herbacée

Taille

De 1 à 2 mètres

Port / Tige

Plante dressée de grande taille à tige glauque lavée de violet, presque glabre, creuse et striée

Feuilles

Feuilles bi à tripennées à folioles ovales et dentées. Odeur aromatique forte. Pétiole creux et élargi en gaine à la base

Fleurs

Inflorescence : une ombelle bombée et composée d’ombellules. Fleur à cinq pétales égaux, de 20 à 40 par ombelle. Pas de présence d’un ensemble de bractées (= un involucre) à la base de l’ombelle

Graines

Une graine par fruit

Fruits

Deux akènes accolés, ailés sur le pourtour et comprimés

Racine

Pivotante, développée et aromatique

Pilosité générale

Plante quasi sans poils.

Cycle et floraison

Bisannuelle à vivace. Floraison de juillet à octobre

Distribution

Répandue surtout dans les régions aux sols acides

Statut

Aucun statut de protection connu

Ecologie

http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-4948-ecologie

Élements clefs Identification
Nom scientifique Angelica sylvestris Linné 1753
Famille Apiacées (Apiaceae)
Noms vernaculaires

Angélique sauvage, Herbe aux anges, Herbe à la fièvre, Herbe du St-Esprit

Etymologie

« Angelica » : du latin « angelus », ange, donc venant du séjour des anges

« sylvestris » : qui vit dans les milieux boisés

Classification

Voir la classification APG III

Élements clefs Identification
Appréciation générale

Selon ses parties, l’angélique peut devenir épice, aromate ou légume. Son odeur est très typée. L’angélique, très aromatique dans toutes ses parties, est à la fois douce, épicée et légèrement amère. L’angélique sylvestre est plus amère que sa cousine cultivée, l’archangélique (Angelica archangelica), espèce septentrionale et encore parfois cultivée, qui fut très utilisée pour préparer une confiserie bien connue: les bâtons confits d’angélique.

Mise en garde

L’Angélique contient des furocoumarines photosensibilisantes. Un simple contact avec la plante fraîche suivi d’une exposition au soleil peut dans certains cas provoquer des dermites. Mieux vaut utiliser des gants pour la cueillir, a fortiori par temps ensoleillé!

Parties utilisées
Pétioles et tiges

Parties de la plante les plus utilisées. Elles sont confites au sucre pour servir à diverses préparations (confitures, chutney, pâtisseries,…). On en fabrique des liqueurs et apéritifs. Les plus jeunes tiges, une fois pelées et coupées en morceaux, sont parfois ajoutées crues aux salades, ou encore cuites comme des asperges

Feuilles

Jeunes, sont ajoutées crues aux salades ou en petite quantité aux soupes, voire à des légumes plus fades pour en rehausser le goût

Graines

Elles constituent une épice intéressante au goût piquant aussi bien utilisées pour les plats sucrés (biscuits) que les plats salés

Racines

Peuvent être utilisées pour fabriquer une liqueur digestive ou apéritive (selon la préparation) au goût très typé

Confusions possibles
Berce commune (Heracleum sphondylium)

Feuilles de forme variable mais toujours velues comme la tige

Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum)

Plante naturalisée, de grande taille à tige tachée de rouge. Présence de grandes bractées à la base des ombelles

Panais commun (Pastinaca sativa)

Apprécie des biotopes secs. Feuilles poilues, surtout en-dessous. Fleurs jaune verdâtre

Podagraire (Aegopodium podagraria)

Ses feuilles caulinaires à 3 lobes et sa souche rampante permettent distinguer la podagraire de l’angélique

Contient une huile essentielle

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Dernière validation le 14 avril 2015

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